Avec un taux de chômage toujours bas et l’un des plus encourageants du pays, l’accession à la propriété au Québec va bon train. La plupart des acquisitions immobilières s’effectuent au travers de produits financiers de base tels que les hypothèques.
L’hypothèque au Québec
Le marché est porteur et les acteurs de ce marché vont bien. Sans tendance spéculative à l’horizon, le marché immobilier est florissant. Sur ce marché au beau fixe, l’hypothèque est le produit financier roi pour jeunes et moins jeunes.
Selon les estimations de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ), les premiers acheteurs ont généré de 30 000 à 33 000 transactions annuellement au cours des cinq dernières années, représentant ainsi plus de 40 % des ventes.
L’une des particularités du Québec est la confiance qu’accordent les acquéreurs à leurs institutions, même s’ils pourraient bénéficier de conditions plus avantageuses ailleurs.
C’est ce qu’a découvert dans une étude récente « Le Journal de l’Assurance ». Seuls 35% des Québécois comparent les différentes offrent en ligne. Et 22 % des Canadiens renouvellent leur hypothèque sans comparer.
À quoi sert l’assurance hypothécaire ?
Malgré la tendance, il est toujours sain de souscrire une assurance hypothécaire. Elle permet notamment de :
couvrir les versements en cas de décès ou d’invalidité
protéger votre famille d’une situation financière précaire
être transformée en assurance vie permanente une fois l’hypothèque remboursée
Lors de votre choix d’une assurance hypothécaire au meilleur prix pour accéder à la propriété plus rapidement vérifiez que l’indemnité sera versée au bénéficiaire de votre choix et que vous pourrez choisir entre une prestation décès fixe ou décroissant.
Qu’en est-il des nouvelles règles hypothécaires ?
Ottawa a mis en place depuis octobre 2016 une batterie de mesures visant à réduire la spéculation (notamment étrangère) et à protéger les épargnants.
Près d’un acheteur sur deux ne dépasse pas 20 % de mise de fonds, selon une étude de l’Institut de la statistique du Québec. Ces acheteurs ont l’obligation de souscrire une assurance de leur prêt hypothécaire.
Or, toutes les hypothèques assurées doivent dorénavant faire l’objet d’une simulation de crise pour assurer la capacité de l’emprunteur à rembourser son hypothèque à un taux d’intérêt plus élevé. Selon la Banque du Canada, la moyenne des 5 grandes banques est actuellement de 4,64 %.
Les premiers effets mesurés de ces nouvelles lois font ainsi état d’un regain d’intérêt pour les propriétés de moins de 300 000 $ constatent les professionnels de l’immobilier au Québec.